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Le terme SAS ou Special Air Service, désigne l'unité de parachutistes britanniques créée pendant la Seconde Guerre mondiale. Des Français, dont huit Calédoniens, s'engagent dans le SAS et intègrent le French Squadron de la 1ère SAS brigade. Ils sont parachutés pour saboter les bases ennemies lors d'opérations en Afrique du Nord et lors du débarquement de Normandie en juin 1944.
L'insigne du SAS
Collection Harbulot, droits réservés
Les parachutistes calédoniens
du SAS à l’entraînement
Collection Harbulot, droits réservés
Des parachutistes calédoniens
du SAS dans leur campement
Collection Harbulot, droits réservés
Les parachutistes calédoniens du SAS
Collection Robineau Harbulot,
droits réservés
Parmi ces volontaires du Bataillon du Pacifique, huit futurs SAS calédoniens
Collection Thomas, droits réservés
Des parachutistes calédoniens du SAS
posent devant un avion
Collection Thomas, droits réservés
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En temps de guerre, le sabotage est l'action de détruire une installation de production ennemie, son matériel ou les moyens de transport qui lui sont essentiels pour continuer la guerre.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en France, les Résistants mènent de nombreux actes de sabotage. Ils détruisent ou détournent des trains, coupent les routes et sabotent les usines qui fabriquent les armes pour les nazis. Le sabotage est alors considéré comme un crime par le gouvernement de Vichy et on le qualifie du terme abusif de terrorisme.
La « solution finale » est l’expression employée par les autorités nazies pour désigner l'accélération de l'extermination des populations juives d’Europe.
La « solution finale » est mise en place à partir de 1942 suite à la conférence de Wannsee où se réunissent des dignitaires nazis et des officiers SS. La mise à mort des populations juives est alors industrialisée dans des camps d’extermination. Six millions de juifs d’Europe y périssent.
L’Allemagne recherche une main-d’œuvre pour faire fonctionner son économie pendant la guerre.
À partir de 1943, le régime de Vichy met en place le Service du Travail Obligatoire, le STO, afin de réquisitionner des travailleurs pour aller en Allemagne.
Des milliers de jeunes gens cherchent à échapper au STO et plusieurs rejoignent les maquis de Résistants.
La SS est le sigle du terme allemand Schutzstaffel qui signifie « escadron de protection ».
La SS est la garde personnelle d'Hitler à partir de 1925.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la SS est l'instrument de répression et de terreur au service du régime nazi. Elle a comme chef Heinrich Himmler, qui est également le chef de toutes les polices allemandes, dont la Gestapo.
L'insigne de la SS
Une affiche pour le recrutement de Belges francophones pour la division de la Waffen-SS "Wallonie"
Source : Vikidia, domaine public
Hitler passant en revue une formation de la Leibstandarte, Berlin, décembre 1935
Source : Bundesarchiv, Bild 102-17311, droits réservés
A gauche le chef suprême de la SS Heinrich Himmler, à droite son adjoint Reinhard Heydrich, à Vienne en 1938
Source : Bundesarchiv, Bild 152-08-35, droits réservés
Au centre-gauche Heinrich Himmler,
à droite Rudolf Hess à Dachau en 1936
Source : Bundesarchiv, Bild 152-08-35, droits réservés
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En 1939, la SS est composée de 250 000 hommes, sélectionnés selon des critères drastiques, d'appartenance à la race aryenne notamment.
Les SS sont chargés d'appliquer l'idéologie nazie : contrôle des camps de concentration et des camps d'extermination, tueries des populations dites « impures », répression des opposants.
Lors du procès de Nuremberg, la SS est déclarée organisation criminelle.