LA SECONDE GUERRE MONDIALE

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L'armistice

En temps de guerre, un armistice est un accord qui met fin aux combats. Mais l'armistice ne met pas fin à la guerre. Il faut attendre la signature d'un traité de paix ou d'une capitulation pour que la guerre soit considérée comme officiellement terminée.

22 juin 1940 : La France signe l'armistice avec l'Allemagne

Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain, qui est chef du gouvernement français, annonce  qu'il est prêt à signer l’armistice avec l’Allemagne.

Le 22 juin, l'armistice est signé  en forêt de Rethondes, à l'endroit même où avait été signé l'armistice de la Première Guerre mondiale en 1918.

 

C'est parfois la date de l'armistice qui est

commémorée dans le pays vainqueur du conflit.

C'est le cas du 11 novembre 1918, jour de la signature

de l'armistice avec l'Allemagne, qui est célébré chaque année comme victoire de la France lors de la Première Guerre mondiale.

L'appel du général de Gaulle
Appel du 18 juin 1940

L'Appel du général de Gaulle est aussi dénommé  Appel du 18 juin  car c'est le 18 juin 1940 que le général de Gaulle le prononce.

 

Courant juin 1940, en tant que militaire, Charles de Gaulle sait que l'armistice avec l'Allemagne est sur le point d'être signé par Pétain.

De Gaulle refuse la défaite et l’armistice et il s’exile à Londres.

 

Depuis les bureaux de la radio anglaise, la BBC, il demande aux Français et aux habitants des colonies françaises de se joindre à lui pour continuer le combat et résister face aux nazis.

L'acte fondateur de la France Libre

Cet appel est l'acte fondateur de la France Libre.

Il n'y a pas eu d'enregistrement de l'appel du 18 juin. C'est un discours en date du 22 juin qui a été enregistré.

LES alliés
Qui sont les Alliés ?

La composition de l'ensemble des pays luttant contre les puissances de l'Axe évolue au cours de la guerre.

 

Dès la déclaration de la guerre,

le 3 septembre 1939, en font partie :

- Le Royaume-Uni

- L'Australie

- La Nouvelle-Zélande

 

à partir du 18 juin 1940, lorsque le général de Gaulle lance son appel à la Résistance et à la poursuite de la guerre aux côtés des Britanniques, la France Libre y adhère.

 

En juin 1941, c'est au tour de l'URSS.

 

Après l'attaque de Pearl Harbor,

le 7 décembre 1941, les États-Unis rejoignent les Alliés.

Rappel : pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés et les Puissances de l'Axe s'affrontent.

La Nouvelle-Calédonie rejoint les Alliés

Le 19 septembre 1940, la Nouvelle-Calédonie rallie la France Libre du général de Gaulle et rejoint ainsi les Alliés.

 

Suite à des pourparlers entre de Gaulle et Roosevelt, l'archipel  néo-calédonien devient une base arrière des forces américaines en mars 1942. D'autres Alliés y sont également présents : les Australiens et les Néo-Zélandais.

 

En s'installant en Nouvelle-Calédonie, un des archipels océaniens les plus proches des combats dans le Pacifique, l'objectif des Alliés est de stopper la progression des Japonais avant qu'ils n'atteignent l'Australie.